Num\Spécial! Cal Lightman: Un baril de mensonges dans une cuillerée de vérité
26 JUIN – LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR
LE SOUTIEN AUX VICTIMES DE LA TORTURE
Le groupe d’initiative «Balance de justice», en réponse au document publié par C-1 «Nadejda Atayeva a plongé les défenseurs des Droits de l’Homme en Ouzbékistan dans la boue », en appelle à obtenir la vérité et à déterminer «qui est qui».
Ci-dessous – les documents du groupe «Balance de la Justice», C-1 publie le document sans modifications, mais avec la correction d’épreuves:
Emile Zola: «Si vous cachez la vérité et l’enterrez dans le sol, celle-ci va certainment se développer et acquérir une telle force qu’elle éclatera et balaiera tout sur son chemin».
Madame Bukharbaeva G., Mme N.Atayeva, M.D.Kislov, Ilkhamov A. et les participants de l’investigation journalistique de Mme G. Bukharbaeva, publié sur le site Web «Centre-1» sous la rubrique «Nadejda Atayeva a plongé les Défenseurs des Droits de l’Homme en Ouzbékistan dans la boue.»
Chers militants des Droits de l’Homme et activistes sociaux.
Vous êtes interpellé par un membre du groupe d’initiative publique «Balance de justice», établie en mémoire de la militante des Droits de l’Homme bien connue et une combattante intransigeante pour les idéaux de la liberté et de la justice Anna Politkovskaïa. Nos jeunes journalistes mènent un travail d’organisation, un groupe est créé sur Facebook, il est prévu de créer un site web. Internet, radio, chaîne « Youtube », travaux ultérieurs et télévision.
La mission de notre groupe d’initiative «Balance de la Justice» est de suivre les scandales qui résonnent autour des organisations des Droits de l’Homme, des journalistes, des artistes et des intellectuels, des militants civils et sociaux dans les pays de la CEI et la participation active à l’établissement de la vérité et de la justice.
Nous conduirons un journalisme d’investigation, pour étudier les documents, les faits, les preuves et analyser le matériel résultant, par la suite nous donnerons une appréciation de ces faits qui seront recueillis.
Bref, nous nous proposons de présenter au public tous les visages des scandales et des situations contradictoires à la lumière des faits et de leur comparaison. La devise du groupe d’initiative « Balance de la Justice » est très grossière, mais en aucun cas ne manque de justice: « Il n’y a rien à reprocher au miroir, si le visage est tordu. » De cette manière et par ces méthodes, nous entendons prendre une part active à la vie publique et aider à trouver la vérité.
Le groupe d’initiative « Balance de la Justice » a unifié de sa propre initiative des journalistes indépendants, des étudiants des pays de la CEI. En tant que membre de ce groupe, journaliste indépendante, certifiée, qui a fait ses études à l’une des universités de la Fédération de Russie, je voudrais vous poser quelques questions au nom du groupe d’initiative «Balance de la Justice».
En Septembre 2017, notre groupe a l’intention de participer à la réunion de l’OSCE à Varsovie (Pologne) et de parler sur le thème suivant «Médias et couverture éthique impartiale des événements.»
Nous suivons constamment avec beaucoup d’attention le travail de nos collègues qui couvrent des événements liés aux Droits de l’Homme et aux libertés démocratiques dans les pays de la CEI.
Comme vous avez pu le comprendre, nous ne pouvions nous empêcher de remarquer les articles de résonance de Bukharbaeva paru sur le site «Centre-1», suivi par la réaction rapide des journalistes, des défenseurs des Droits de l’Homme, des militants sociaux et intellectuels, opposants politiques et lecteurs ordinaires.
Les accusations réciproques étaient dirigées contre les parties intéressées, et parfois, comme il nous a semblé, même des menaces.
Nous pensons que la situation affecte directement notre thème à venir au sein du groupe d’initiative «Balance de la Justice». Nous avons décidé d’écrire à tous la lettre mentionnée ci-dessus et de faire appel aux militants publics, qui ont donné leur témoignage, rendu public dans un article par le site G. Bukharbaeva «Centre-1», afin de clarifier la situation pour nous.
Nous avons également mené notre propre petite enquête et essayé de recueillir plus d’information. Ils ont cherché d’anciennes publications et le dit rapport de l’activiste des Droits de l’Homme Ataeva N.
Nous voudrions vous avertir tout de suite que nous ne connaissons pas directement M. Kislov (mais seulement sommes familiers avec son travail en tant que journaliste), ou avec Mme Bukharbaeva. Nous ne sommes pas familiers avec Mme N. Atayeva et M. Ilkhamov A. Nous ne voulons pas blâmer quelqu’un ou l’exposer: cela donnerait seulement une connotation négative à la mission du groupe d’initiative «Balance de la Justice».
Notre objectif est de traiter de manière impartiale et objective de la situation et lui donner une évaluation, que nous partagerons comme une partie de notre recherche dans nos discours et nous en rendrons compte à nos collègues lors de la session de l’OSCE. Et nous espérons beaucoup rencontrer tous les participants dans cette situation de conflit et les interviewer. Les questions que nous vous avons posées ont été discutées par toute l’équipe du groupe d’initiative « Balance of la Justice ».
Donc, notre première question s’adresse à M. Kislov.
- Couvrant le rapport d’Atayeva N. dans son article sur le site Ferghana.ru le 17 mai 2011 « L’histoire de 300 résidents d’Andijan torturés est douteuse, mais en vrai dans les prisons d’Ouzbékistan on torture et on tue », par le titre même de votre article, vous doutiez de la véracité du témoignage dans le rapport, et donniez votre appreciation personnelle, basée sur des opinions d’experts, et avez critiqué certains des points de ce rapport que vous avez trouvés « invraisemblables ».
Voici un lien vers cet article.
http://www.fergananews.com/articles/6963
http://www.fergananews.com/news/photos/2011/05/doklad2011.pdf
Parmi les critiques, je trouve la déclaration suivante, et je vous cite: “… même la première partie de l’histoire, lorsque la personne interviewée décrit les événements sur la place Babour, jette un doute sur la présence de celle-ci à cet endroit: elle est trop pittoresque pour peindre. » Il poursuit, dans le même esprit … »
Vous avez remis en question cette histoire dès le début du récit de ce témoin-pathologiste. Ensuite, vos doutes et vos soupçons n’ont fait que s’intensifier, et vous citez l’exemple des autres, comme vous le dites, «incohérences» dans votre opinion, « sans une faille, ils détruisent une image harmonieuse à première vue ».
Entre autres raisons, vous avez réagi de manière critique à la déclaration du témoin sur la façon dont il a réussi à quitter les cachots du centre de détention du Service national de sécurité, et à donner l’argument suivant (je vous cite):
« Son histoire sur comment il était assis nu dans le bâtiment NSS pendant trois mois, puis a été libéré pour « récompense monétaire » remis par ses proches au personnel NSS n’inspire pas confiance. Tout le monde qui connaît au moins les procédures actuelles sait, que s’il restait vraiment trois mois et demi, il ne pouvait pas le relâcher comme cela.
Après 72 heures de détention, soit une personne est libérée ou bien le bureau du procureur délivre une sanction pour son arrestation, et une procédure pénale est alors engagée contre lui. Il est inculpé et, à la fin de l’enquête préliminaire, un acte d’accusation est émis avec la signature du procureur et les articles incriminés. La détention préventive ne peut excéder trois mois, seul le procureur régional, le procureur général adjoint ou le procureur général peuvent prolonger ce délai.
Mais dans l’histoire racontée à ce sujet, rien n’est dit. L’interviewé ne mentionne rien pour quelles raisons son affaire a été suspendue et n’a pas été portée devant le tribunal, ou, si le procès avait été tenu, et alors comment il s’était terminé. Peu importe ce que les enquêteurs ouzbeks sont, ils établissent les documents conformément aux règles établies.
C’est juste qu’il ne l’aurait pas lâché, et l’explication du narrateur que ses proches l’ont racheté en concluant avec la CNB est peu plausible …» (fin de citation).
Vous argumentez très raisonnablement votre opinions et en tant que spécialiste de l’Asie centrale, qui depuis de nombreuses années avez travaillé avec des militants des Droits de l’Homme et des avocats, qui avez fait des demandes formelles auprès des représentants des structures étatiques de la région, qui avez des données précises sur les méthodes et les règles de travail des agences de sécurité, y compris en Ouzbékistan, vous avez le droit de donner un avis sur ce sujet. Nous ne contestons même pas cela.
Ensuite, vous avez remis en question la partie «médicale» du témoignage du témoin, qui a été déclaré par Mme Ataeva comme pathologiste. Et ici, à la suite de l’objectivité journalistique, vous n’étiez pas sans fondement et meniez le témoignage de l’expert, et les arguments étaient clairs et exhaustifs. En passant, l’expert a donné une évaluation catégorique des mots du pathologiste déclaré (je cite): « …Ce que notre estimé médecin dit dans son interview est absurde … »
Votre expert a exprimé l’opinion que le témoin ne connaît pas les activités des pathologistes, voici ses arguments, je cite:
«Cette personne ne connaît pas les règles d’autopsie. Tout d’abord, l’anus ne sera pas ouvert et inspecté à l’extérieur. En second lieu, il est faux de décrire le processus d’autopsie, on peut voir qu’il n’a pas été engagé. Il existe une méthode d’Abrikosov et la méthode de Shore, s’il avait l’expérience de l’ouverture des corps, il décrirait l’ordre de l’autopsie au moins avec l’une de ces méthodes. Et dans la salle habituelle d’anatomo-pathologie et dans le département de médecine légale les cadavres sont ouverts de cette méthode, seul un examen médico-légal est un peu plus difficile, beaucoup dépend de la nature des dommages».
En conclusion, vous doutez de cela (citation):
« … Il est difficile d’imaginer qu’à Andijan, une ville de 370 000 habitants, presque tous les jours des gens ont été torturés et exécutés secrètement, si bien qu’en cinq mois environ ils ont été tués à peu près autant que lors des tragiques événements du mois de mai. (Le narrateur prétend que les corps étaient encore chauds – c’est-à-dire Andijan lui-même.) Il faut noter que les prisonniers de la prison d’Andijan après mai 2005 signalent des passages à tabac brutaux, mais toujours pas des meurtres et pas des exécutions. (fin de citation).
Et cet argument est extrêmement persuasif, objectivement argumenté.
Cependant, six ans après votre analyse critique du rapport de Mme Atayeva, vous avez fait la déclaration contraire sur votre page Facebook et utilisé une série d’expressions sévères qui seront évaluées seulement après votre réponse ou en ignorant notre appel à vous.
Donc, quelques citations de votre déclaration:
« … Nous avons des collègues qui, par leur existence même, confirment la thèse: la famille n’est pas sans un monstre … »
Le mot « monstre » n’est pas la seule déclaration sévère au sujet de sa collègue et de sa femme.
Ensuite, vous avez fait un certain nombre de déclarations plus sévères, je cite:
« … Bukharbaeva – une ancienne journaliste indépendante, directrice de la branche ouzbek d’IWPR, et maintenant le créateur basée en Allemagne du site https://centre1.com, aujourd’hui méritent d’être appelé le rédacteur en chef du principal lavage des médias en Asie centrale, pire que centrasia.ru … »
Quelle était la raison d’appeler le site d’opposition un « lavage médiatique » et quelles preuves avez-vous que ce site, que vous, en violation de l’éthique journalistique, vous permettiez d’être, en tant que journaliste, « ordure », est-ce?
Surprenante est la manière dont vous avez critiqué les activités professionnelles de la journaliste Bukharbaeva G.
Si vous avez une telle opinion peu flatteuse de vos collègues, alors que vous commenterez l’article du 13 mai 2015, qu’ils ont publiés eux-mêmes sur le site Ferghana.ru «Galima Bukharbaeva: Andijan dans ma vie”.
Dans votre article, vous publiez une photo d’une balle tirée d’un certificat (carte de presse 2005) et un carnet de Galima Bukharbaeva. La journaliste Bukharbayev vous donne une interview et partage avec vous sa douleur et sa souffrance de ce qu’elle a vu à Andijan, en disant que maintenant elle doit continuer à vivre avec tous ces sentiments lourds dans son coeur (je cite ses mots de votre article):
«Je trouve difficile de parler et d’écrire sur Andijan. Je préfère ne plus le faire. L’événement, qui marque un tournant dans l’histoire moderne de l’Ouzbékistan avec l’exécution de la révolte d’Andijan du 13 mai 2005, – converti en une affaire privée et de la douleur chaque année et le personnel est pas. parler avec le premier compteur, pose le plus intime un … »
Plus loin, elle continue (je cite):
« … Andijan est la plus grande tragédie du peuple ouzbek parce qu’ils ont tiré, [arce qu’ils ont tire sur leur propre people, a tire, parce qu’il s’est avéré que tirer devenait possible, mais pour lutter pour la vérité, l’esprit ou la solidatirté ne suffisent pas. Mais le monde n’a pas vraiment seulement craché sur la situation, il a juste confirmé, qu’il est en incapacité d’agir et que la valeur de chaque vie est déterminée dans son système de valeur. Andijan, par exemple, ne coûte rien. »
Voici une autre citation de son interview:
» … Pourtant, malgré ces pertes, il y a quelque chose que j’ai réussi à obtenir, c’est l’histoire d’Andijan, la ville qui m’a d’abord laissé entrer en Ouzbékistan, puis qui a claqué la porte sur moi. J’ai une sorte de relation de parenté avec cette ville: au moment du tournage, je me suis senti son enfant, quand je suis soudainment parti, je me suis sentie une mère responsable, et maintenant la sœur de tout le people d’Andijan. Je vais rester et…».
Elle vous a exprimé sa gratitude pour votre soutien comme collègue, et je cite:
«… Il s’avère qu’une fois encore dans les jours d’Andijan j’ai perdu mon emploi. Depuis le 1er mai de cette année, officiellement, mon site Uznews.net n’est plus, comme a disparu le bureau IWPR en mai 2005. Je tiens à remercier le site Fergana” « et personnellement Daniel Kislov, qui encore une fois, comme il y a dix ans, donne un abri à mon texte « mon Andijan»… »
Qu’est-il arrivé au cours de ces deux années qui se sont écoulés depuis la publication de votre interview de Bukharbaeva sur le site Ferghana.ru? Qu’est ce qui vous été rapporté pour que vous ayez si dramatiquement et diamétralement changer d’avis au sujet de la journaliste G.Bukharbaeva?
Je pense que vous connaissez l’évaluation qui sera faite de son travail en tant que journaliste et à propos de son site par l’organisation, réputée et bien connue, «Reporters sans frontières» dans leur communiqué de presse, intitulé «Hommage au site fermé leader en Ouzbékistan» publié en français, en russe, et même dans la langue ouzbek le 15 Janvier,2015.
Avec vos declarations, vous remettez en cause le professionnalisme des travailleurs dans cette organisation, car aucun de ses représentants n’a pas exprimé de désaccord quant à l’évaluation de Bukharbaeva G. en tant que journaliste par les auteurs de cet article.
Pensez-vous qu’ils ont tort avec toute l’organisation? Quel argument avez-vous pour avancer cela?
Ses services au journalism ont été reconnus par des organisations respectées et reconnues, et elle est même devenue lauréat du Prix international pour la liberté de la presse. Votre déclaration jette un doute sur l’objectivité des personnes qui ont pris la décision de lui accorder cette distinction.
Mais vous n’êtes pas limitée à la seule organisation «Reporters sans frontières» ainsi qu’à la plus haute distinction qu’est le Prix international pour la liberté de la presse, et vous n’êtes pas d’accord également avec l’opinion du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), de lui accorder la plus haute distinction pour la couverture du massacre d’Andijan (!!!), comité qui a reconnu le bien-fondé du travail de Bukharbaeva G.
Vous considérez-vous comme une journaliste compétente et reconnue au niveau de toutes ces organisations réunies?
Est-ce que votre niveau et votre reconnaissance vous donnent un droit moral et professionnel de contester les décisions et les évaluations de ces hautes organisations?
Je n’ai pas trouvé une seule personne parmi les défenseurs des Droits de l’Homme et des militants de la société civile, parmi les journalistes reconnus et distingués qui remettrait en cause les évaluations et les prix donnés à Bukharbaeva G. en tant que journaliste.
Ceci est une déclaration très audacieuse, qui n’exige pas une simple douceur ou indifférence, mais des raisons claires et des justifications étayée par des preuves.
Ensuite, vous renforcez et durcissez vos affirmations, en disant: « Ses attaques contre Nadia Ataeva semblent étranges et inappropriées, je pense que Galima n’est motivée que par l’envie et la bêtise, mais nous avons des sources, et elles disent que Galima n’a pas hésité à prendre de l’argent. à des personnes élevées pour effectuer une sorte de guerre de l’information.
Peut-être qu’elle en prend encore aujourd’hui? Et ce ne serait pas seulement l’hystérie féminine et la rage, mais un ordre réfléchi et bien payé?
Zakazuha par les autorités, qui sont les vrais défenseurs gâte le sang? «
À l’occasion de « réfléchi et bien payé zakazuhi ».
1) Qui a « commandé » cet article?
2) Quelle est la taille d’un article « bien » payé? Selon quels critères avez-vous estimé le montant du «paiement», en l’appelant «bon»?
3) Savez-vous combien elle a gagné en termes d’argent ou connaissez-vous d’autres détails du « paiement »?
« Envie » et « bêtise » sont des mots d’une catégorie que l’on définie comme « insulte ».
Qu’est-ce qui, à votre avis, vous donne le droit moral d’insulter une personne et une femme, en utilisant des mots très impolis et extrêmement contraires à l’éthique envers un journaliste éminent?
« Elle a pris de l’argent à des personnes de haut rang dans le cadre de guerres d’information » – il s’agit d’une accusation de corruption de la part d’un journaliste et, par conséquent, une accusation de crime grave, qui fait l’objet de poursuites pénales.
Avez-vous des preuves et des faits que vous devez partager avec le public?
Après tout, si vous dites la vérité, à savoir que Bukharbaeva serait une criminelle qui devrait être divulguée, alors vous êtes obligés de publier sur votre site Internet tous les faits et les preuves des crimes présumés de Bukharbaeva Mme G. et encourager la communauté internationale à prendre des mesures pour mettre fin à ses activités en tant que journaliste.
Si vous n’avez pas ces preuves ou que vous ne pouvez pas les montrer, alors où est le principe même de la «présomption d’innocence» que vous avez défendu pendant de nombreuses années, y compris les tragédies des victimes d’accusations aveugles?
De plus, il s’avère que vous diffamez Bukharbaev. Dans ce cas, Boukharbaeva elle-même a le droit de décider si elle vous poursuit en justice pour diffamation ou bien de ne rien faire.
Qu’est-ce que vous empêche d’écrire un article révélateur sur votre site Internet Ferghana.ru et immédiatement mettre un terme à la carrière de la «corrompue» Bukharbaeva G.?
D’autant plus que aucun journaliste, ayant la preuve d’activité criminelle d’un «loup-garou» caché sous la forme de «journaliste» n’a pas le droit de cacher cela au public. Dans ce cas, vous couvrez vous-mêmes les actions criminelles de Boukharbaeva et devenez complice de ses crimes.
Après tout, vous avez proposé la même chose à Atayeva dans votre article du 17 mai 2011, je cite:
« C’est triste, mais il semble que les militants des droits de l’homme ont cru mot pour mot en la parole d’un homme qui a inventé une histoire terrible, en tout cas, nous suggérons que les auteurs du rapport et nos lecteurs commentent ce texte controversé. »
Monsieur Kislov, est-ce que Mme Atayeva vous a parlé de cette proposition? Si elle n’a pas répondu à vos questions raisonnées, pourquoi n’avez-vous pas continué à insister pour trahir cette question et la situation de pleine transparence?
Vous avez émis l’opinion que toute l’histoire du témoin d’Atayeva est une « fiction ».
Êtes-vous en faveur de cette exigence fondamentale concernant Atayeva ou y renoncez-vous?
Si vous refusez cette exigence, alors pour quelles raisons précises?
Après tout, comme l’a dit Anna Politkovskaïa: « Le pouvoir du mal est dans l’anonymat, donc vous devez tout appeler par vos propres noms. »
Appeler un chat un chat, et déterminer proprement les faits et les arguments qui justifient vos accusations à l’encontre de Bukharbaeva tout comme apporter clairement les arguments à l’appui de l’authenticité de l’histoire du médecin légiste.
En outre vous avez déclaré que « les attaques et les calonies de Galima à l‘encontre Nadejda Atayeva ne font que servir les intérêts du système de torture … »
Comme il a déjà été dit plus haut, je ne connais pas personnellement la journaliste Galima Bukharbaeva et je ne connais pas ses activités. Mais lors de mon enquête journalistique, j’ai retrouvé la déclaration de l’organisation « Reporters sans frontières » datée du 15 janvier 2015.
L’autorité de cette organisation est très élevée et ne me permet pas de douter de leur objectivité.
Des représentants de cette organisation et les auteurs mentionnent, entre autres, des informations très intéressantes sur les activités Bukharbaeva G.
Permettez-moi de vous donner leurs mots:
«Uznews a été créé en Janvier 2005 en tant que site pour les débutants journalistes formés au bureau de l’”Institut de rapport sur la guerre et la paix” (IWPR) à Tachkent, dirigé Bukharbaeva. Après la répression sanglante du soulèvement à Andijan le 13 mai 2005, l’accès au site Uznews a été bloqué, et l’épine dorsale de l’équipe IWPR en Ouzbékistan qu’est Bukharbaeva a été forcée de quitter le pays., elle est devenue lauréat du Prix international de liertéde la presse donné par le “Comité de protection des journalistes” (CPJ), pour sa couverture du massacre d’Andijan… »
Je ne peux pas manquer de citer les mots de Johann Bir, chef du département de l’Asie centrale et Europe de l’Est à RSF, à propos de ce qu’a fait le régime de Karimov dans sa guerre contre Bukharbaeva G., et je cite:
«Les chiens de garde du président Islam Karimov ont réussi à supprimer cette source d’information libre. La disparition des principales publications a porté un coup sérieux à la liberté d’information en Ouzbékistan, qui existe à peine dans un régime dictatorial. RSF tient à féliciter tous les employés de ce site pour leur travail remarquable durant ces dix années d’escalade des menaces ».
M.Bir a évalué les attaques contre les activités de Bukharbaeva comme des tentatives de «supprimer cette source d’information gratuite».
Dans son article, Bukharbaeva utilize le témoignage de plus dix militants éminents et renommés de la société civile, d’un journaliste, et a cité les mêmes arguments que vous mentionné dans votre article daté du 17 mai 2011.
Il s’avère donc que vous blâmez ces deux activistes ainsi que vous-même pour avoir menti?
Pourquoi une telle incoherence vis-à-vis de la journaliste est-elle permise?
En conclusion, vous proposez de prendre des sanctions à l’encontre Bukharbaeva.
Je cite: «Mais ne veux pas me limiter à ce constat dommageable, j’exhorte tous mes collègues sains d’esprit au boycott de Bukharbaeva et de sa nouvelle edition, bien qu’il s’agit d’un grand honneur que je lui fasse, vu que personne ne la lira de toute façon…»
Mais ici vos déclarations contredisent les professionnels respectés de l’organisation « Reporters sans frontiers” puisqu’ils different avec votre affirmation que (je vous cite) «de toute façon personne ne lira comme personne ne la lit aujourd’hui» (fin de citation).
Ils ont l’opinion contraire à ce sujet. Une citation du même article: «En dépit du fait que l’accès au site a été bloqué, Uznews est devenu la publication la plus populaire et influente dans le pays…» (fin de citation).
Comment trouvez-vous autant de contradictions dans vos mots, actions et déclarations? Après tout, ils ne viennent pas d’un simple laïc ou d’un jeune diplômé de la faculté de journalisme, qui début sa carrière, mais proviennent d’un journaliste expérimenté avec une grande expérience.
A cet instant, vous n’avez toujours pas apporté de réfutations et de contre-arguments sur tous ces faits, qu’elle a exprimé dans son enquête, ainsi que sur le témoignage de plus d’une douzaine d’activites, dont l’autorité n’a rien a envié à la crédibilité et la réputation de Atayeva N. Et maintenant vous venez d’ajouter à la liste des arguments et contre-arguments, qui sont simplement tenus de conduire à la lumière de leurs nouvelles déclarations et déclarations.
La question suivante:
Avez-vous essayé de contacter tous ces témoins et de leur parler? Avez-vous interviewé Nadejda Atayeva elle-même?
Après tout, si vous êtes un ami proche de Mme Ataeva, elle ne refuserait pas de vous donner cette interview.
Après tout, vous êtes un journaliste: révéler des mensonges et défendre la vérité sont de votre responsabilité.
L’impartialité et l’objectivité font qu’un journaliste est un journaliste.
Pourquoi vous êtes-vous limité aux insultes et aux menaces contre Bukharbaeva?
Quelles sont vos raisons pour cela, mis à part que vous « connaissiez Nadia depuis longtemps »?
Avez-vous des explications et des arguments plus forts que cela?
Cher Monsieur Kislov, que s’est-il passé au cours de ces six dernières années (depuis la publication de votre article 15 mai 2011)? Qu’est-ce qui vous a contraint à renoncer à vos conclusions rendues en 2011?
Avez vous de nouvelles preuves qui seraient de l’ordre à «détruire sans aucune trace l’harmonie du tableau au premier regard» et ferait de vous le protecteur, comme vous l’avez dit plus tôt, de ces histoires «de fiction» au sujet du médecin-légiste d’Andijan, changeant radicalement votre attitude face à cette histoire?
2. Questions à Mme Bukharbaeva.
Quelle est la raison de votre motivation et pourquoi pendant six ans, vous «n’a pas remarqué» tous les contradictions et «incohérences» qu’a écrit M. Kislov concernant l’évaluation journalistique du rapport de Mme Atayeva de 2011?
Pourquoi avez-vous décidé de divulguer toutes ces preuves présentées dans votre article seulement sept ans après la parution du rapport de Mme Atayeva? Pourquoi ne l’avez vous pas fait auparavant?
Avez-vous posé les mêmes questions à ces témoins activistes, parmi lesquels figuraient des artistes, des politiciens, des avocats et des défenseurs des Droits de l’Homme qui ont décidé de prendre part à votre enquête et de témoigner après des années de silence?
Comment se fait-il que vous étiez ignorante de tous ces faits, bien que vous avez dû certainement été en contact avec ces quelques dix témoins au cours de cette longue période?
La question générale à Bukharbaeva et à son « groupe de témoins »
Qu’est-ce qui vous a empêché de déclarer tous ces faits avant?
Pourquoi avez vous gardé le silence si longtemps?
Est-ce que vous réalisez que si vous confirmez tous les faits que vous avez énoncés et accusations contre Mme Atayeva et les membres de son équipe, vous êtes entièrement responsable du fait qu’en gardant sans permission le silence si longtemps vous avez mis en péril tout le mouvement des Droits de l’Homme en Ouzbékistan?
Pourquoi alors que vous êtesen possession d’une telle prevue, forte et convaincante, des actions illégales de Mme Atayeva, n’avez vous pas fait appel aux fonds internationaux, aux organisations internationales et aux médias internationaux, qui coopère étroitement avec Mme Atayeva?
De plus, avec autant d’arguments et de preuves, de menaces, de chantage et de calomnie, vous pouviez faire appel aux autorités d’application de la loi des pays qui vous abritent ainsi que Mme Atayeva. Avez vous utiliser cette méthode pour stopper Atayeva?
Vous avez lutté avec le régime sanglant pendant tant d’années, risquant votre vie et la vie de vos proches, parfois en regardant dans les yeux de la mort, et n’avez pas eu peur. Qu’est-ce qui vous a fait peur de déclarer et de divulguer immédiatement tous les faits et toutes les preuves que vous avez entre vos mains et de vous battre pour la vérité si vous y croyiez vraiment?
3. Questions à Mme N. Atayeva
En tant que combattante de l’intégrité, la transparence et du plus haut sens de la justice, vous avez été critiquées par Mme Bukharbaeva et un certain nombre d’éminents défenseurs des Droits de l’Homme, y compris M. Kislov, ainsi que par plus d’une douzaine de militants importants et honorés, parmi eux – Shahida Yakub (journaliste dans le passé, la BBC B, puis le programme radio «liberté» – «temps réel»), une militante des droits de l’homme Dilorom Iskhakov, Mutabar Tadjibayeva, le réalisateur Abdulaziz Makhmoudov, le militant des Droits de l’Homme Surat Ikramov, un militant Ouzbék Abdulkosim Mamarasulov, le politologue Bahodir Musaev. Des réclamations et même des accusations ont été montrées à vous et à vos proches.
Qu’est-ce qui vous empêche de présenter une preuve de la vérité de l’existence du “pathologiste” et de son diplôme?
Avez vous pris contact avec la femme du médecin légiste pour prendre son témoignage?
Après tout, le prix de la question est trop élevé, et il en va de votre nom et la réputation de votre organisation et vos collègues.
Vous avez été mis au défi, et en tant que personne honnête et responsable, vous devez arrêter toutes ces «attaques» contre vous et vos employés si elles sont trompeuses et calomnieuses.
De cette façon, vous pouvez prouver la « fausseté » de ces témoins et « finir » avec leur possible « calomnie ».
Pourquoi les militants de votre organisation ainsi que les membres du conseil d’administration de celle-ci ne sont-ils pas intervenu pour vous défendre?
Sur les pages de Wikipédia dédié à votre organisation, nous avons appris que vous avez une équipe puissante.
Pourquoi dans ce cas le silence de vos collègues?
Pourquoi ne publiez-vous pas leurs opinions et leurs commentaires sur vos activités dans le cadre de cette situation?
N’avez-vous pas aussi un site web pour votre organisation et un blog personnel?
http://nadejda-atayeva-en.blogspot.fr/
Après tout, ce dossier n’est pas constitué de « ragots » mais trouve son bien-fondé et son support dans des faits, des documents, des accusations, des témoignages de personnalités imminentes et des plus respectés, de militants des Droits de l’Homme ainsi que d’experts.
La prochaine question
Votre témoin a déclaré ce qui suit, et je cite:
«Ils ont agi à l’apparition de la rigité cadavérique, soit 1 à 3 heures après la mort, ce qui signifie que ces gens ont été gardés non loin, probablement dans la région d’Andijan….»
Il ne vous ait pas paru de poser au témoin la question raisonable , à savoir comment des cadavres pendant une heure, et parfois deux ou trois heures ont eu le temps de passer par toutes les procédures documentaires et de quitter les institutions spéciales du siloviki pour arriver sur le bureau du pathologiste?
Sans même compter le temps que prend le transport des corps à la morgue?
Comment est-il arrivé que ceux qui ont été tués à moins d’une heure des lieux de torture se retrouvent à la morgue?
Après tout, ils n’ont pas été torturé dans la rue, et, très probablement, ils étaient les objets des structures du pouvoir du régime. Ils ont nécessairement dû passer par certaines procédures administratives avant que le corps ne soit autorisé à quitter l’établissement du régime.
Surtout qu’à ce moment, toute l’attention du monde et des défenseurs des Droits de l’Homme se concentrait sur cette région de l’Ouzbékistan, et plus encore sur les sites sensibles, où ils pourraient subir des actes de torture et des exécutions extrajudiciaires.
Dans votre propre article, vous citez les paroles du témoin sur la nature des blessures, où il donne dans les moindres détails les causes de la mort, indiquant l’apparence des blessures, la localisation des blessures sur le corps et ce qui a cause la mort des victimes de tortures. Il a décrit en detail plus de dix types de blessures qui entraînaient la mort.
Mais alors, je me souviens, selon lui, « le premier cas dans sa pratique », je cite ses mots:
«Lors de ma prise de fonction, le corps d’un homme, épuisé et défiguré de son vivant, a été amené. Quand mon assistant et moi l’avons ouvert, il a commencé à respirer, il a eu un pouls et a ouvert les yeux. Dans ma pratique, ce fut le premier cas.»
Moi et l’assistant, nous avons immédiatement couru à la direction de la morgue. Aussitôt, l’officier du service de sécurité nationale est apparu. En apprenant ce qui s’était passé, il nous a enfermé tous les trois dans le bureau et est parti. Et après plusieurs minutes il est revenu et nous a ordonné de travailler. Quand nous sommes arrivés à la salle d’opération, nous avons vu sur le corps humain des PLAIES FRAÎCHES qui l’ont conduit à la mort.
Après le changement, l’officier de la SNB nous a convoqués dans son bureau et nous a dit de garder le silence sur tout ce qui s’était passé. ».
Pourquoi votre témoin n’a-t-il pas décrit cela en détail dans cette affaire, qui était «la première dans sa pratique», alors qu’il fait prevue de tant de détails dans la description de la nature des blessures et des causes de la mort?
Après tout, il s’avère que le pathologiste décrit un meurtre, qui s’est produit en fait sous ses yeux. Cela apporterait un éclairage supplémentaire sur les méthodes d’élimination des témoins et la manière de tuer des siloviki à l’extérieur des murs de leurs institutions. De plus, il est aussi intéressant de constater que, pendant ces « quelques minutes », ce meurtre s’est produit.
Y a-t-il eu des blessures au couteau ou des blessures par balle?
Ont-ils entendu des coups de feu, des gémissements ou des cris?
Le travailleur de SNB pendant ces quelques minutes a-t’il réussi à contacter ses supérieurs et obtenir une autorisation pour le meurtre? Ou a-t’il agi indépendamment?
A-t’il utilisé une arme de service ou bien le scalpel qui se trouvait à proximité? L’a-t-il étranglé?
N’êtes vous pas intéressé de savoir cela?
Cela n’a-t-il pas intéressé également le pathologiste qui a donné son opinion sur les causes de la mort?
Pourquoi, quand il décrit chaque cadavre, il détaille l’apparence des blessures avec une grande précision, leur caractère, et là, il laisse simplement un épisode de son témoignage si important sans description?
Dans votre rapport, vous écrivez, et je cite:
«…Le plus souvent, le prisonnier après la torture est envoyé dans une autre colonie ou une ville pour éviter la fuite d’informations sur la torture. Voici des preuves de dissimulation d’informations sur la torture …»
Vous ne vous êtes pas demandé comment le témoin des exécutions extrajudiciaires de masse (dont il a décrit une d’entre elle sans en indiquer la cause de la mort et la manière dont l’officier NSS a tué sa victime) et le témoin de tortures, dont le nombre est le double des 800 morts (même sans torture) sur la Place Bobur à Andijan le 13 mai 2005, a reçu la permission de quitter le NSS?!!
N’avez-vous pas, en tant qu’expert, su et compris que la probabilité d’obtenir la permission de quitter l’Ouzbékistan (OVIR) est pratiquement nulle?
Après tout, dans le même rapport, vous donnez le témoignage du journaliste Khusnutdin Kutbitdinov, je cite: « Beaucoup d’employés hospitaliers, y compris les anciens, sont toujours enregistrés au National Security Service (NSS) et privés du droit de quitter le pays. »
Des travailleurs simples, pas des témoins qui ont vu des traces de torture et des exécutions extrajudiciaires de 1500 (!!!) personnes, mais de simples médecins, ne peuvent obtenir cette permission.
Cela ne vous a pas semblé étrange que votre témoin l’ait reçu « pour un pot-de-vin »?
Une autre question: «Nous avons affaire à la deuxième tragédie d’Andijan, dont l’ampleur est deux fois de plus large et monstrueuse que les événements du mois de mai 2005?»
Le Gouvernement ouzbek a reconnu le fait que lors des événements de mai 2005 sur la place Bobur ont été tuées 187 personnes, tandis que les militants des droits de l’homme insistent sur un chiffre de 800 personnes.
Selon votre témoin, il a personnellement examiné 500 cadavres pendant cinq mois, et chacun de ses deux collègues 500 corps respectivement. En fin de compte, nous avons affaire au chiffre de 1500 personnes. Et cela s’est produit seulement quatre mois après le tir, lors de la manifestation, par les forces de sécurité ouzbek en mai 2005 sur la place d’Andijan.
Il s’avère que nous avons affaire à la deuxième tragédie d’Andijan, dont l’ampleur est deux fois plus grande et monstrueuse que les événements de mai 2005, car il ne s’agit pas d’une simple fusillade mais d’un véritable camp de concentration dans l’esprit de Buchenwald. Ils ont injecté des réactifs dans les organes sexuels des femmes enceintes, violant sexuellement et perversement, torturant des enfants de six ans et leur tirant une balle dans la tête!
Et une seule personne sait tout cela? Votre témoin?
Et à ce jour personne n’a déclaré une telle tragédie à grande échelle?!
Comment un tel témoin a-t-il «obtenu un pot-de-vin» du CNB pour permission de partir?
Après tout, il était en fait le seul témoin du «deuxième Andijan» et «du petit Holocauste», qui est beaucoup plus monstrueux dans son echelle que «le premier Andijan ».
Comment le gouvernement ouzbek a-t-il réussi à cacher cela alors que l’attention du monde était concentrée sur la vallée de Fergana et sur l’Ouzbékistan dans son ensemble?
Pourquoi 11 médecins, qui ont fait le serment d’Hippocrate, ont-ils fui, sauvant leurs vies, et le pathologiste n’a lui pas aidé le petit enfant, en le laissant seul sur le corps d’une mère peut être encore vivante?
Après tout, il est possible qu’en raison de la violation du serment, qu’a donné le pathologiste, cette femme et son enfant sont morts sans recevoir d’aide médicale en temps opportun?
Après tout, il était même possible de sauver cet enfant.
Et enfin, la famille du prétendu témoin qui s’est rendu au Kazakhstan n’a-t-elle pas été conduite dans un pays sûr dans le cadre du programme de regroupement familial et de protection des témoins et des membres de leur famille?
Pourquoi n’avez-vous pas été évacués en tant que défenseur des droits humains?
Après tout, si vous êtes sûrs de la véracité du témoignage de votre témoin, vous avez compris qu’ils étaient menacés de torture et de mort inévitables, y compris pour les jeunes enfants.
Comment pourriez-vous, en tant que défenseur des Droits de l’Homme, ignorer cela?
Comment votre témoin, voyant à la morgue le corps d’une femme enceinte et d’un jeune enfant qui est mort à la suite de tortures monstrueuses, et sachant qu’il met sa femme et ses enfants en danger, les laisse-t-il en Ouzbékistan et s’en va-t-il?
Et pendant tout ce temps et jusqu’à ce jour, l’épouse de ce docteur et ses deux jeunes enfants sont en Ouzbékistan et leurs vies sont donc en danger tout le temps! Ou le danger ne les menaçait-il pas ou ne les menaçe-t’il pas?
Le SNB et les services spéciaux « n’ont pas remarqué» la disparition du seul témoin de leurs crimes pendant toute cette longue période et n’ont pas appliqué d’actions punitives contre sa femme et ses enfants, afin de le forcer à revenir ou au moins «se taire»?
Ses parents et ses proches sont-ils également en sécurité?
Après tout, selon le témoin, le siloviki a «essayé» perversement la femme au sixième mois de grossesse, et le garçon de six ans a reçu une balle de sang-froid dans la tête après une torture sophistiquée.
Vous-mêmes, en sachant tout cela, n’avez pas obtenu des autorités du pays dans lequel votre témoin a reçu l’asile politique, la garantie de protéger et emmener ses proches dans un endroit sûr …
Après tout, cela n’a même pas besoin d’être «poursuivi», puisque le programme de protection des témoins, en tant que mécanisme juridique, fonctionne par lui-même dans les pays civilisés et respectueux. De plus, il existe des programmes de regroupement familial. En tout cas, ils auraient dû être secourus.
Pourquoi avez-vous soudainement arrêté vos efforts pour essayer de sortir la famille du témoin du Kazakhstan, les laissant seuls à leur sort et sans aide?
Les réponses à toutes ces questions résoudraient facilement ce conflit, qui jette une ombre sur le mouvement des Droits de l’Homme en Asie centrale et sur votre réputation personnelle.
Qu’est-ce qui vous empêche de faire une réfutation? Après tout, cela stabiliserait la situation.
Pourquoi n’avez-vous pas répondu aux demandes de plus d’une douzaine de vos collègues qui vous ont opposé, présenté leurs arguments et sont prêts à témoigner devant le tribunal et sous serment.
Comment expliquez-vous votre silence obstiné?
4. Questions à M. Ilkhamov A. – Représentant de la Open Foundation Société (OSF), Fondation Soros.
M.Ilkhamov, vous-mêmes, répondant à une question d’Alex Greene dans la fenêtre des commentaires, sous la déclaration de Daniel Kislov sur sa page Facebook (je cite la question d’Alex Green):
«Dites-moi, s’il vous plaît, qui est-ce que cette personne est au juste: un pathologiste ou bien est-ce toujours un enseignant de langue française? Qui ment? »- a donné la réponse suivante (je cite ta réponse):
« Je peux confirmer que Nadejda m’a montré son diplôme de chimiste-biologiste, elle ne peut pas l’exposer au public, puisque ce serait la divulgation des données personnelles du réfugié.
Le site a également violé ce principe, en divulguant son nom. Cela peut s’apparenter sur une violation de la loi. »
Cependant, le site «Centre-1» a cité l’ancien professeur du Département de médecine légale à l’Académie de médecine de Tachkent (citation): «Il existe des instituts médicaux, il y a une faculté de biologie et de chimie distincte, mais on n’a jamais entendu parler de l’existence d’une faculté de Chimie-Biologie, et on n’a jamais rencontré de tels diplômes dans les centres d’anatomo-pathologie ». (fin de la citation).
Comment pourriez-vous voir ce diplôme?
Nous avons d’autres questions à vous poser en tant que représentant d’un fonds international qui finance des organisations de Droits de l’Homme:
La Fondation Soros et d’autres fonds ont-ils des règles claires pour le traitement et l’envoi des rapports financiers des subventions reçues?
Comment est-il possible de recevoir un reçu quelques années plus tard, où le le montant reçu et le type d’activité, pour lequel ce reçu est fait, ne sont pas indiqués?
Comment la fiabilité des demandes de subvention est-elle vérifiée dans les fonds?
Nous (les journalistes du groupe d’initiative) allons publier notre lettre-appel sur les pages de notre groupe dans les réseaux sociaux (y compris Facebook) et l’envoyer à Mme Atayeva N., Mme Bukharbaeva G., M. Kislov D., M. Ilkhamov A. et au « groupe”. Nous envoyons des copies à un certain nombre de personnalités publiques, y compris des défenseurs des droits de l’homme dont les noms ont été mentionnés dans l’enquête journalistique de Mme Bukharbaeva G.
Une demande distincte à toutes les concernés – Atayeva N., Bukharbaeva G., D. Kislov, Ilkhamov A., et tous les militants, personalités et témoins mentionnés dans l’enquête de Bukharbaeva G., a été addressee afin de la version complète de notre letter sur leur sites, blogs et autres réseaux sociaux qui mettent en valeur leurs activités professionnelles. Un homme honnête n’a pas peur de la vérité.
Nous demandons à tous les participants à l’enquête et à leurs adversaires (Kislova D., Atayeva N., Ilkhamova)
A) en cas de détection de faits importants et d’ actions contradictoires de personnes travaillant dans le domaine des droits de l’homme, de partager avec nous ces documents afin d’établir conjointement la vérité. Nous sommes ouverts à un dialogue constructif et appelons à la coopération au nom du triomphe et de la victoire de la vérité et de la démocratie.
En conclusion, je voudrais citer les paroles d’Anna Politkovskaïa, auxquelles pourront se referrer à la fois Atayeva H. et G. à Bukharbaeva, en fonction des résultats et des conclusions qui apparaîtront après l’enquête de l’histoire.
“Chaque effondrement commence par un caillou, ordinaire, insignifiant, qui descend. L’effondrement des sociétés est le même: avec la destruction impunie des » grains de sable, un homme simple pris séparément. »
Et cette personne peut être à la fois Nadejda et Galima. Le temps nous le dira.
En ce qui vous concerne
Cal Lightman (pseudonyme),
Membre du groupe d’initiative
« Balance de la justice »
03/09/2017
https://www.facebook.com/groups/1445924385501402/permalink/1446312842129223/
https://www.facebook.com/groups/1445924385501402/permalink/1446319585461882/
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