La princesse ouzbèke et le dictateur

Asie centrale. Chanteuse, styliste, femme d’affaires… Gulnara Karimova lorgne sur le trône de son père.

Elle prend une pose inspirée. Ferme les yeux, dodeline de la tête, laisse la caméra filmer en gros plan ses lèvres charnues et brillantes. Et puis elle entonne sa dernière chanson, baptisée « Le ciel se tait ». Des paroles vides de sens. »Le jour s’achève mais le soleil se lèvera… Tout ça c’est le destin. »

A ses côtés, Gérard Depardieu fixe son texte, concentré à l’excès. Prêt à déclamer une ode. Et les mots sortent. Tout aussi insipides: « Te pardonner, avant, je n’ai pas pu mais maintenant, je te pardonne tout. Et jusqu’au bout. » Fin du clip. La belle est ravie. Elle tend sa main à l’acteur français devenu citoyen russe en janvier, lequel s’empresse de la baiser. Ce dernier lui promet même de revenir et de participer au tournage de l’un de ses films sur la vie d’un moine du Ve siècle… Moyennant un cachet, dit-on, de plus de 3 millions d’euros.

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