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En amont de la visite du président de l’Ouzbékistan en France, les Européens doivent appeler les autorités du pays à enquêter sur les disparitions forcées

FIDH et son organisation membre « Club des Coers Ardents »

Communiqué de presse conjoint

© AFP Images

Paris, le 30 août 2018. En cette Journée internationale des victimes de disparition forcée, la FIDH et son organisation membre «Club des Cœurs Ardents», ainsi que le Conseil de coordination de la société civile «Ouzbékistan alternatif», appellent la communauté internationale à exiger des autorités ouzbèkes qu’elles procèdent à des enquêtes complètes, objectives et transparentes sur les cas de disparitions forcées survenus dans le pays.

Alors qu’approche la date de la visite du président de l’Ouzbékistan en France — ce sera le premier pays de l’UE dans lequel Shavkat Mirziyoyev  se rendra, depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans — nos organisations appellent les autorités françaises à accorder une attention particulière, lors de leurs discussions avec les plus hauts représentants de ce pays, à la question des disparitions forcées.

L’histoire de Mutabar Tadjibayeva. Elle une recidiviste? № 2 (2008 – 2011)

L’HISTOIRE DE MUTABAR TADJIBAYEVA

PRIX MARTIN ENNALS

Le 15 mai 2008, alors que M. Tadjibayeva était encore en prison, la fondation Martin Ennals a annoncé qu’elle allait recevoir le prix Martin Ennals «pour la contribution considérable dans le développement de la défense des droits de l’Homme, pour avoir fait preuve de fermeté dans des situations extrêmes et pour le courage dans sa lutte contre la violation des droits de l’Homme dans son pays».

L’histoire de Mutabar Tadjibayeva. Elle une recidiviste? № 1 (2000 – 2006)

L’HISTOIRE DE MUTABAR TADJIBAYEVA

Mutabar Tadjibayeva est une journaliste indépendante, écrivaine, militante des droits de l’homme, fondatrice et responsable de l’Association Internationale des Droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents».

Elle est auteure du roman-chronique «La Prisonnière de l’Île de la Torture» qui a pour sujet la violence des tortures en Ouzbékistan, ainsi que des brochures «Monument» et «Soyons vigilants!» Son récit policier «Femme justicière à la tête d’or» a été confisqué lors de l’arrestation de Mutabar Tadjibayeva et détruit comme preuve.

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Programme du colloque Bociek

Table Ronde n°3 : Mutabar Tadjibayeva

Abdon GOUDJO: Alors voilà, on va commencer par quelques mots. C’est une combattante, une journaliste combattante. Une journaliste engagée. Vous avez failli avoir devant vous un prix Nobel. Elle a été nominée en 2005 pour le prix Nobel donc total respect pour son engagement.

Pour le reste, madame Mutabar va vous dire largement tout ce qu’elle a à vous dire car vraiment votre parcours me rend plus engagé. Pour un témoignage en toute liberté, vous aurez la chance d’avoir une traductrice qui vous dira de manière extrêmement étayée tous les propos portés par notre témoin. Je vous en prie, allez-y.

Mutabar TADJIBAYEVA: Tout d’abord, j’aimerai vous remercier de m’avoir invité à cet évènement, les dix ans de l’association. Je suis vraiment contente d’être là et de pouvoir participer et témoigner.

Je sais que nous sommes ici avec les experts et les spécialistes qui s’occupent des victimes comme moi, des victimes de torture, et j’aimerais leur dire un grand merci pour leur travail, leur activité.