Num\Spécial! Centre-1: La Suisse ne veut pas de l’ de argent Gulnara Karimova

26 JUIN – LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR
LE SOUTIEN AUX VICTIMES DE LA TORTURE 

Le procureur général de Suisse renverra les fonds bloqués dans les banques du pay,s dans le cadre du dossier Gulnara Karimova, à son propriétaire légitime suivant la décision du tribunal, annonce le service de presse.

Gulnara Karimova au sommet de sa gloire et de son pouvoir; photo: twitter Gulnara Karimova

«Il est clair que l’intention est de restituer les avoirs bloqués à leur propriétaire légitime (s) une fois que la procédure pénale a été clôturée avec un jugement» – a déclaré le responsible des relations extérieures du cabinet du procureur general de Suisse, André Marty.

Il ajoute: «La Suisse n’a aucun intérêt à maintenir les fonds bloqués une fois que l’enquête criminelle a été achevée.»

La Suisse enquête depuis 2012 sur l’affaire de six citoyens ouzbeks, dont la fille aînée du premier président ouzbek, Islam Karimov, Gulnara Karimov, concernant des faits de corruption et de blanchiment d’argent.

Dans le cadre de cette enquête, plus de 800 millions de francs suisses ont été gelés sur des comptes bancaires suisses.

Au cours de ces dernières années, depuis le démarrage de la procedure pénale, selon Marty, 19 autres pays ont été impliqués dans l’enquête, dont la Suède, la Hollande, les Etats-Unis et d’autres qui contribuent au dévoilement de la vérité.

Interrogé en Ouzbékistan

En Décembre 2016, comme précédemment rapporté par les médias occidentaux, et confirmé dans une interview pour C-1, un représentant du bureau du Procureur Général de Suisse, l’enquête pour la première fois eu l’occasion d’interviewer en Ouzbékistan toutes les personnes considées comme suspects dans ce dossier.

Certains d’entre eux sont en état d’arrestation, certains en résidence surveillée, rapporte Marty.      L’équipe du Procureur Général de Suisse est resté plusieurs jours en Ouzbékistan et parmi eux a été remis en question, et parmi les personnes interrogées figurait Karimova, âgée de 44 ans, qui demeure détenu depuis trois ans en résidence surveillée.

«Le droit d’être entendu a été garanti, et tous les suspects ont été informés des principales charges», – a déclaré le représentant du bureau du procureur suisse.

«Le bureau du Procureur Général fera tout son possible pour assurer une enquête équitable sur le principe de la primauté du droit, et achever rapidement l’enquête en cours», – at-il ajouté.

Demandeur – Gouvernement américain

André Marty n’a pas répondu à d’autres questions concernant la possibilité de faire commparaître Karimova et les autres suspects devant le tribunal Suisse.

Il a aussi gardé le silence sur le fait qu’une partie des fonds gelés à savoir au moins 550 millions $ -fait l’objet d’une demande du gouvernemnt américain dans le cadre d’une enquête sur des “pots de vins” verses par la société de communication VimpelCom.

VimpelCom et deux autres sociétés de télécommunications ont été accuses par le bureau du procureur fédéral des États-Unis d’avoir payé des “pots de vin” pour la période 2004-2012 d’un montant total de 800 millions $ à Karimova et ses plus proches collaborateurs pour l’accès au marché ouzbek, en utilisant des comptes bancaires en Suisse, aux Etats-Unis et en Allemagne .

En Février 2016 VimpelCom a payé 795 millions de dollars à titre de pénalité aux États-Unis et aux autorités néerlandaises pour des délits et pour fraude, dans lesquels la société a été impliquée en Ouzbékistan.

Et le « militant » condamné

Le procureurs suisse n’a également pas donné de details sur les possibilités pour un groupe de militants ouzbeks d’obtenir une partie de ces fonds qui font valoir que la meilleure solution serait de redonner les fonds au «peuple», c’est-à-dire eux.

La directrice de l’Association des droits de l’homme en Asie centrale Nadezhda Ataeva, qui vit en France, est à la tête de cette campagne. En 2013, elle a été condamnée à cinq ans d’emprisonnement pour corruption dans un processus de correspondance en Ouzbékistan, avec d’autres membres de sa famille.

Atayeva a fui de l’Ouzbékistan en 2000 avec son père, Olim Atayev, qui a dirigé la société «Uzdonmahsulot» («Uzhleboprodukt») quand ils ont été poursuivis pour détournement de fonds à grande échelle. Une fois en Europe, Atayeva se présente comme défenseur des droits de l’homme, sa reconversion lui offrant une couverture politique contre l’extradition vers l’Ouzbékistan.

En Ouzbékistan Atayeva, avec son père, a dirigé la société NZI, qui recevait le monopole des commandes de la part d’«Uzdonmahsulot» pour la fourniture de sacs en polypropylène pour les produits à base de farine. Il a été soupçonné d’une manipulation visant à sur-facturer le prix des lots de ces emballages manufactures.

Le représentant du bureau du procureur général suisse, prenant des notes sur les requérants  des fonds gelés, a confirmé que son agence n’avait qu’une seule intention: restituer l’argent au propriétaire légitime sur la base de la décision du tribunal.

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