L’histoire de Mutabar Tadjibayeva. Elle une recidiviste? № 3 (2011 – 2015)

L’HISTOIRE DE MUTABAR TADJIBAYEVA

En août 2011, Mutabar Tadjibayeva a été récompensée par le titre de «La femme influente en Asie Centrale».

En 2012, Mutabar Tadjibayeva a porté plainte au Comité pour les droits de l’homme de l’ONU (UNHRC) contre le gouvernement d’Ouzbékistan qu’elle avait rédigée avec l’aide de la Fédération Internationale pour les droits de l’homme (FIDH) basée à Paris et l’organisation britannique pour la défense des droits de l’homme REDRESS.

Dans sa plainte, la défenseuse des droits de l’homme accuse les pouvoirs ouzbeks de l’organisation d’une campagne de harcèlement violent ainsi que de violence, de tortures et de pression à son égard depuis 2002 et jusqu’à son départ forcé en France en 2009. 

Pour son activité de défense des droits de l’homme M. Tadjibayeva a subi en prison des humiliations violentes y compris un viol collectif et une ablation de l’utérus réalisée sans son accord.

Par la décision du 1er octobre 2015 du Comité des droits de l’homme de l’ONU, chargé de la surveillance du respect des droits de l’homme par les gouvernements du monde, le gouvernement ouzbèk est reconnu coupable des tortures et de la maltraitance à l’égard de Mutabar Tadjibayeva.

le Comité de l’ONU pour les droits de l’homme a déclaré que le gouvernement d’Ouzbékistan a bafoué les droits d’une célèbre défenseuse des droits de l’homme Mutabar Tadjibayeva qui avait subi en Ouzbékistan des tortures, des viols et une stérilisation forcée.

Par ailleurs, le Comité a établi que Tadjibayeva avait présenté des preuves convaincantes de harcèlement, de traitement violent et des tortures à son égard autant pour son activité de défenseuse des droits de l’homme que pour son appartenance à la gente féminine. 

L’ONU a réclamé au gouvernement d’Ouzbékistan une enquête urgente concernant les violences politiques, les tortures et la stérilisation forcée employées à l’égard de la militante des droits de l’homme, dont elle a été victime durant son incarcération, et qui ont entraîné des dégâts irréparables sur sa santé.

La décision de l’ONU contenant l’appel à mener une enquête immédiate sur les tortures et les traitements violents, à juger et à condamner les coupables selon la procédure judiciaire obligés de payer à Mutabar Tadjibayeva une compensation n’a pas été respectée par l’Ouzbékistan ainsi que des dizaines d’autres décisions del’ONU.

Le 7 février 2013, l’organisation «Club des Cœurs Ardents» est devenue le correspondant collectif du mouvement étudiant «Cœurs ardents» dans le réseau international du mouvement de Jeunesse pour la défense des droits de l’homme en consolidant ainsi leur collaboration.

En 2013, par la décision du Bureau International FIDH, de la Fédération internationale des droits de l’homme, le «Club des Cœurs Ardents» a rejoint le réseau comptant plus de 178 organisations de défense des droits de l’homme dans le monde.

Le 3 mai 2014, l’Organisation Internationale pour la défense de la liberté de la presse «Reporters sans frontières» a publié la liste des «100 héroïnes d’information» qui mettent en péril leur sécurité personnelle, voire leur vie, pour les idéaux professionnels. Madame Mutabar Tadjibayeva fait partie de cette liste.

 

 

Dans le communiqué de presse de l’organisation «Reporters sans frontières», on peut lire: «Mutabar Tadjibayeva est une journaliste ouzbèk indépendante, initiatrice du mouvement populaire «Société Civile». En 2005, elle a été condamnée pour 8 ans de prison ferme pour avoir critiqué le gouvernement ouzbèk à l’origine des violences contre les participants de la manifestation pacifique à Andijan».

 

La fondation ACAT France, une ONG contre la torture et la peine de mort a inscrit Mutabar Tadjibayeva dans la liste des 40 personnes qui luttent activement contre les tortures dans le monde. ACAT-France existe à Paris depuis 1974 et pour son 40ème anniversaire, le prix international «Engel-du Tertre» a été décerné à la militante pour les droits de l’Homme Mutabar Tadjibayeva et son Association Internationale de Défense des Droits de l’Homme «Club des Cœurs Ardents».

Le 15 novembre 2014 à Paris, à la cérémonie de remise du prix «Engel-du Tertre», Mutabar Tadjibayeva et son organisation «Club des Cœurs Ardents» ont été récompensées en signe de reconnaissance de son travail dans la sphère de la lutte contre les tortures en Ouzbékistan ainsi que de sa lutte acharnée depuis 20 ans contre les violations des droits de l’Homme en Ouzbékistan.

Moutabar Tadjibayeva est précisément une telle femme, une telle personnalité!

JALOUSIE, CYBERBULLYING,  CORRUPTION, BLANCHIMENT D’ARGENT…

Mais certaines personnes se croient «au-dessus» de tous les faits présentés ci-dessus, de tous les prix et récompenses, de toutes les organisations internationales reconnues qui récompensaient Tadjibayeva. Et depuis 2010, dans la France libre et démocratique, une campagne de diffamation a démarré sous forme d’insultes, de menaces, de mensonges de la part des «défenseurs des droits de l’homme hybrides», avec en chef de file Nadejda Atayeva, qui présente pour examen aux organisations internationales d’autorité des MENSONGES…

Nous devons reconnaître que, lorsque Mutabar était en prison, Nadejda Atayeva avait participé à sa libération du camp de concentration de Karimov et l’avait soutenue après sa remise en liberté. Plus tard, après l’opération que Mutabar avait subie à Genève, Atayeva l’a accueillie à son domicile et l’avait hébergée pendant plus de 10 jours jusqu’à la fin de l’année 2008. 

Malheureusement, il y a une énorme différence entre l’aide qu’on apporte de bon cœur et l’aide apportée par intérêt pour atteindre ses propres objectifs…

Le soutien qu’avait apporté Atayeva ne lui donne pas le droit d’insulter, de faire du chantage et d’utiliser les gens dans ses intrigues criminelles!

Atayeva n’avait pas pris en compte le fait que la personne qu’elle avait aidée n’était pas obligée de répondre à toutes ses exigences, encore moins lorsque ces exigences étaient illégales et criminelles. Très vite Mutabar avait compris qu’Atayeva voulait en faire une marionnette obéissante en échange de son aide. 

Mutabar n’aurait jamais agi à l’encontre de ses principes, contre l’honnêteté et la justice qu’elle défendait toute sa vie.

Atayeva réclamait que Tadjibayeva participe dans ses campagnes punitives contre d’autres défenseurs des droits de l’Homme tels que Vitaliy Panamorev (Directeur des programmes centrasiatiques de défense des droits de l’Homme du centre «Mémorial»), Denis Djivaga (directeur adjoint du bureau des droits de l’homme du Kazakhstan), le Fond de la justice écologique (EJF).

Tadjibayeva a très vite compris qu’Atayeva souhaitait utiliser la célébrité de Tadjibayeva pour les besoins de ses machinations financières et pour les campagnes de diffamation contre les autres militants.

A partir de 2002 et jusqu’à sa libération, Mutabar était poursuivie, torturée par les représentants des structures de force du régime dictatorial. Depuis 2010 et aujourd’hui encore, les «défenseurs des droits de l’homme» du groupe d’Atayeva, Ismat Khouchev, citoyen canadien et espion qui a avoué avoir publié des matériaux diffamatoires contre Mutabar sur les ordres des services spéciaux d’Ouzbékistan, ainsi que les opposants, – les radicaux islamistes tels que Salay Madaminov, lancent sans cesse des campagnes calomnieuses en réalisant des films, en publiant des matériaux et en faisant du chantage, et bafouent ainsi les droits de Mutabar Tadjibayeva, ses droits fondamentaux inscrits dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’Homme» et dans la «Convention relative aux droits des personnes handicapées».

Mutabar Tadjibayeva possède suffisamment de connaissances et d’expérience dans les enquêtes journalistiques et l’évaluation des situations. Elle a ainsi rapidement compris le plan d’Atayeva et le 6 janvier 2010, elle a informé par écrit Atayeva de son refus de collaborer avec elle. Elle était soutenue dans cette décision par le psychologue Juan Boggino et se souvient très bien de ce moment. Car à partir de ce moment, l’attaque diffamatoire s’est largement amplifiée par la multiplication de menaces, de chantage et de calomnies à l’égard de Mutabar Tadjibayeva.   

Le fondateur et le vice-président de l’association des «droits de l’Homme» en Asie centrale, parallèlement dirigeant de l’organisation de «défense des droits de l’Homme» «Plateforme» et coordinateur de l’organisation de «défense des droits de l’Homme» «Pétition» créée pour blanchir l’argent, Yodgor Obid, continue d’insulter, de diffamer Mutabar Tadjibayeva et les activistes qui mènent la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent internationaux.

Selon nos sources et les preuves dont nous disposons, Yodgor Obid participe depuis plusieurs années dans les escroqueries financières d’Atayeva.

Mutabar Tadjibayeva a une formation de comptable économiste et elle travaillait en tant qu’économiste dans une banque. Elle sait avec quel objectif sont créées plusieurs organisations pratiquant le même type d’activité. En général, le but de telles entreprises est de blanchir l’argent.

Lorsqu’Atayeva a porté plainte contre Mutabar Tadjibayeva, cette insolence cynique nous a incités à l’organisation d’une coalition en faveur de Mutabar Tadjibayeva en premier lieu, et à terme, pour la lutte pour la vérité dans le mouvement de défense des droits de l’Homme.

A ce jour nous disposons d’une immense quantité de preuves et de documents témoignant de la campagne de diffamation menée contre Mutabar Tadjibayeva ainsi que des escroqueries et des falsifications du groupe criminel des «défenseurs des droits de l’homme hybrides». En nous appuyant sur ces documents, nous devons faire une demande reconventionnelle contre Madame Atayeva et contre le groupe d’individus de son «équipe» ayant participé à la campagne de diffamation et de menaces.  

C’est pour cette raison que lorsque la Coalition de défense de Mutabar Tadjibayeva a été créée, Yodgor Obid a commencé à insulter publiquement sur les réseaux sociaux ses membres, des activistes honnêtes et reconnus, en nous qualifiant d’escrocs et d’aventuriers.

Depuis le 15 mars 2009, Tadjibayeva vit en France en qualité de réfugiée politique. La fille de Mutabar et cofondatrice de l’association internationale pour la défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» Makhliyo Akramova et son époux Mourad Akramov sont également des réfugiés politiques.     

Leurs enfants, des jeunes défenseurs des droits de l’homme – Zebo, Yusuf, Madina et Yunus, enfants des réfugiés politiques ils sont également les cibles de la campagne de diffamation de la part des vassaux du régime et du groupe criminel des corrompus qui font la propagande du terrorisme. 

Petit à petit, les droits de Tadjibayeva tels qu’ils sont inscrits dans la «Déclaration sur les droits des personnes handicapés» sont bafoués ainsi que les droits des militants de l’association internationale pour la défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents» dirigée par Tadjibayeva et ceux des membres de sa famille. Il s’agit des droits fondamentaux et des libertés inscrits dans la «Déclaration Universelle des Droits de l’homme», ainsi que dans la «Déclaration des défenseurs des droits de l’homme – Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus », prenant note de la résolution № 53/144 par l’Assemblée Générale de l’ONU en date du 9 décembre 1998:  

En qualité d’individu ayant droit à la défense de ses droits, à l’exigence du gouvernement à exercer ses obligations de protection complète; ayant droit à la liberté d’expression, ayant droit à l’observation du non respect des droits de l’homme; ayant droit de rechercher les financements pour l’activité de défense des droits de l’homme; ayant droit de critiquer le gouvernement et les autres organes publics; ayant droit de rechercher la protection de la part des organes internationaux.  

Dans la «Convention sur les droits des personnes handicapées» il est écrit: «La dignité propre à l’homme équivaut à la valeur de chaque personnalité. Lorsque la dignité des personnes handicapées est respectée, leur expérience et leur opinion sont prises en considération et se forment sans risque de dommage physique, psychologique ou émotionnel.»

Depuis 2010 et jusqu’à ce jour, les droits de Mutabar, ceux des membres de sa famille, de son association sont sans cesse bafoués: ils sont des cibles d’attaques, de chantage, de menaces sur les pages des sites internet des «défenseurs des droits de l’homme» et des «opposants». Sur les réseaux sociaux sont ouvertement diffusées des informations diffamatoires afin d’offenser l’honneur et la dignité de Mutabar Tadjibayeva.  

Ces informations diffamatoires visent à ternir la réputation professionnelle et à discréditer l’Association Internationale pour la défense des droits de l’homme « Club des Cœurs Ardents » créée et dirigée par Mutabar Tadjibayeva.

LE GOUVERNEMENT D’OUZBEKISTAN: MUTABAR EST ATTEINTE D’UN CANCER…

En juillet 2015, à Genève, au cours d’une réunion de l’ONU l’adjoint du ministre de l’Intérieur de la République d’Ouzbékistan, le directeur de la Direction générale de l’administration pénitentiaire Abdoukarim Chodiyev a déclaré que Mutabar Tadjibayeva était atteinte d’un cancer:

« …En ce qui concerne Mutabar Tadjibayeva, lorsqu’une personne est en détresse, elle est capable d’inventer diverses légendes. Tadjibayeva n’est pas une exception.

Lorsqu’elle était détenue dans le camp de correction pour femmes en 2008, elle était très malade, elle avait un cancer qui avait atteint les organes génitaux. Avec les larmes aux yeux, elle avait demandé de l’aide. Dans ces cas, nous sommes obligés d’accorder une aide médicale avec l’accord du détenu. L’opération qu’elle avait subie s’est bien déroulée, ce pourquoi elle avait manifesté sa reconnaissance à plusieurs reprises. Elle a obtenu une libération conditionnelle et l’autorisation de sortir du territoire pour poursuivre le traitement médical.

Après cela ont démarré ces discussions, nécessaires ou non, au sujet que vous évoquez.»

Cependant, les médecins en Europe n’ont pas réussi à déterminer si la tumeur de Tadjibayeva était maligne ou bénigne car les documents relatifs à l’opération ont été déclarés secrets et n’ont pas été remis à Tadjibayeva. Les médecins  occidentaux ont identifié une tumeur bénigne qui pourrait devenir une tumeur maligne si Tadjibayeva était exposée au stress.  

Le 13 octobre 2011 un examen a été réalisé par le Conseil International pour la réhabilitation des victimes des tortures (Intrentional Rehbiilitation Council for torture Victims (IRCT) à Copenhagen, Denmark.

Dans le rapport médical du médecin psychothérapeute, spécialisé en traumatismes psychiques (Medical doctor, psychotherapist specialists in psycho-traumatism), Pierre Dutertre, a diagnostiqué chez Tadjibayeva un «Trouble de stress post-traumatique».  

Ce diagnostic a été posé également par le directeur de la clinique internationale, le psychologue Juan Boggino le 5 juin 2011. Le 10 avril 2014, il a rédigé un rapport médical en indiquant que le harcèlement, le chantage systématique et les menaces détériorent son état de santé. Le médecin du Centre Primo Levi en France a également présenté une telle conclusion.    

Pour interrompre l’activité de Tadjibayeva, sa lutte contre le terrorisme, la corruption et le blanchiment d’argent, pour briser sa personnalité, ses adversaires publient sur internet des informations mensongères et diffamatoires au sujet de Mutabar en causant des dommages irréparables à sa santé. Mutabar Tadjibayeva est handicapée et souffre d’une forme grave de diabète. Elle est dépendante à l’insuline, elle souffre d’une haute tension et des problèmes de cœur. Les médecins français s’inquiètent sérieusement pour la vie de Mutabar à cause de tous ces problèmes de santé.  

EMPLOYE DE HUMAN RIGHTS WATCH STIVE SWERDLOW: TADJIBAYEVA EST FOLLE

Certains employés des organisations et des fondations internationales célèbres et influentes – dont les dirigeants ont été certainement escroqués pour soutirer leur soutien aux personnes douteuses comme Nadejda Atayeva, – détruisent la véritable défenseuse des droits de l’homme, la femme héroïque, la légende vivante de la défense des droits de l’homme en Ouzbékistan, Mutabar Tadjibayeva.  

Pour sa lutte intransigeante avec les crimes contre l’humanité, tels que la corruption et le blanchiment d’argent, le représentant de Human Right Watch Steve Swerdlow et les autres diffusent des informations diffamatoires sur la soi-disant folie de Tadjibayeva qui serait devenue folle à cause des tortures en Ouzbékistan.   

Avec de telles méthodes, ils souhaitaient contrecarrer les arguments et les preuves de Tadjibayeva au sujet de leur soutien au terrorisme, à la corruption et au blanchiment d’argent et que personne n’y prête attention. 

Afin de mettre fin à ces obstacles et à cette campagne de désinformation, Tadjibayeva a demandé au Docteur Bessan Dossou du Centre Primo Levi de faire un rapport écrit sur la santé mentale de Tadjibayeva.

Le 9 mars 2017, le Docteur Bessan Dossou a rédigé un rapport écrit concernant l’état de santé de Tadjibayeva. En 2014, lorsqu’elle a commencé à bénéficier de l’aide médicale du centre, elle était en très mauvaise santé. Après l’assassinat de sa sœur avocate et défenseuse des droits de l’homme Mukarram Tadjibayeva, Mutabar était en état de choc.

Mais même lors des moments les plus critiques, les médecins n’ont jamais jugé nécessaire une aide psychiatrique. Et aujourd’hui, la santé physique de Tadjibayeva s’améliore nettement. Ainsi, les séances avec le psychologue sont interrompues car jugées non nécessaires.

LES MENACES POUR UNE LUTTE IMPLACABLE AVEC LA PROPAGANDE DE LA VIOLENCE ET DE LA TERREUR

Dans l’article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques il est écrit:

1. Toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi.

2. Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence est interdit par la loi.

Cependant, Salay Madmidov (Moukhammad Salikh), leader du Mouvement Populaire d’Ouzbékistan, est connu pour ses appels au renversement violent de l’ancien et de l’actuel gouvernement en Ouzbékistan, pour sa propagande du terrorisme et du radicalisme.   

Depuis le 28 décembre 2013 et jusqu’à ce jour, le nombre des documents audio, vidéo et textuels diffamatoires et provocateurs, orientés contre Tadjibayeva, ses proches et les membres de son organisation s’élève à près de 200. Au cours des 4 derniers jours de l’année 2013, il y a eu 7 publications, en 2014, on en compte 26, en 2015 – 40, en 2016 – 26, en 2017 – 52. Et au cours de l’année 2018, la campagne diffamatoire a pris des dimensions telles qu’on ne peut plus parler d’une lutte pour la vie, mais d’une lutte à la mort!

Les campagnes diffamatoires qui prennent de l’ampleur depuis 2013 sont menées par le leader de l’opposition «démocratique» qui a enregistré son parti Mouvement Populaire d’Ouzbékistan en Suède, Salay Madaminov. En réalité, le leader de cette opposition collaborait ouvertement avec la direction du Service nationale de la sécurité du régime dictatorial d’Ouzbékistan et il est prouvé  qu’il fait ouvertement la propagande de l’islamisme radical, du terrorisme : nous sommes en possession du jugement du tribunal, des preuves et des témoignages des victimes et des témoins. Madaminov est de mèche avec Nadejda Atayeva et un citoyen canadien d’origine ouzbèke Ismat Khouchev qui a travaillé durant de longues années comme espion pour les services secrets d’Ouzbékistan.   

En mars 2018, au cours de son procès en Ouzbékistan, le journaliste suspect Bobomourod Abdoullayev a déclaré avoir été auteur des articles publiés sous le pseudonyme Ousman Khaknazarov. Cependant, de nombreux articles diffamatoires contre Mutabar Tadjibayeva, Galima Boukharbayeva et des dizaines de militants de la société civile d’Ouzbékistan, signés de ce nom ont été publiés sur des sites internet du Mouvement Populaire d’Ouzbékistan. Abdoullayev avait déclaré n’avoir aucun rapport avec ces articles en accusant ainsi indirectement Salay Madaminov qui en serait le véritable auteur.   

Bobomourod avait témoigné au tribunal que 90 pourcent des articles diffamatoires au caractère insultant contre les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme et Shavkat Mirziyayev et le président actuel d’Ouzbékistan, Salay Madaminov recevait directement sur sa boîte électronique de la part de Roustam Inoyatov et les publiait sous le nom de «Ousman Khaknazarov». 

Le fils de Salaï Madaminov Timour Salikh était membre du «Mouvement Islamique d’Ouzbékistan» (IDU) considéré comme une organisation terroriste interdite, créée en 1992 par Tokhir Yuldachev, originaire de Namangan, une ville de la République d’Ouzbékistan.

En 1998-1999, Timour Salikh était membre des organisations terroristes sous le pseudonyme « Abdoulkouddous » et était le garde du corps personnel de Tokhir Yuldachev, fondateur du Mouvement Islamique d’Ouzbékistan. Nous avons les preuves du fait qu’il avait juré la loyauté au Mouvement Islamique d’Ouzbékistan, qu’il avait été formé dans la République Islamique d’Afghanistan et participait aux combats contre les forces gouvernementales et les forces de coalition dirigées par les Etats-Unis dans la République Islamique d’Afghanistan.   

Pour toute critique de la propagande du terrorisme, du Daesh en Syrie ainsi que des fake news dans la presse ouzbèke, dans le service ouzbek de la radio BBC (Londres) et de la radio Svoboda (Etats-Unis) diffusées par les complices de Salaï Madaminov, Salay Madaminov lui-même, son fils, ancien garde du corps du leader du Mouvement Islamique d’Ouzbékistan, et Timour Salikh intimident, insultent, font du chantage et menacent de punition physique, publient ces insultes et diffament sur les sites internet du Mouvement Islamique d’Ouzbékistan ainsi que dans les réseaux sociaux et les newsletters.    

Les collègues proches de Salay Madaminov, Nadejda Atayeva ainsi que les membres du parti «Erk», les journalistes du service ouzbek de la radio BBC, tels qu’Azamat Tourgounov (Pakhlavon Sadik) et Khaïroull Faïz (Khaïroull Bakhriddinov) ont adressées de nombreuses plaines à la direction du Youtube et ont obtenu la fermeture de la chaîne Youtube de l’Association internationale pour la défense des droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents».

 

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