llkhom Ibodov, un détenu de Boukhara est mort après avoir été torturé

llkhom Ibodov, un détenu de Boukhara est mort après avoir été torturéhttps://www.youtube.com/watch?v=078wcLScKG8Опубликовано: 11 мар. 2016 г.http://mutabar.org/fr/2016/03/13162llkhom Ibodov, un détenu de Boukhara est mort après avoir été torturéLe «Club des Cœurs Ardents», Organisation internationale de défense des droits de l’homme demande le soutien de la communauté internationale pour défendre la famille d’une victime de Boukhara dont le fils, Ilkhom Ibodov, a été torturé à mort en détention!Khoursand Radjabova, une mère de famille retraitée et habitant Boukhara, demande à ce que la justice soit faite pour son défunt fils qui a été torturé à mort en détention, en septembre 2015. Elle s’est adressée à l’Organisation internationale de défense des droits de l’homme, le « Club des Cœurs Ardents» pour témoigner des actes de torture subis par ses deux fils privés de liberté.En septembre 2015, ces actes de torture ont causé le décès de l’un de ses deux fils, Ilkhom Ibodov alors âgé de 44 ans, tandis que son autre fils, Rahim Ibodov, a été condamné, lui, à huit ans de réclusion criminelle. Les auteurs de ces crimes n’ont toujours pas été poursuivis en justice. Au contraire, ceux-ci essaient de dissimuler leurs crimes en exerçant des pressions sur la famille de Khoursand Radjabova et celle de son fils, Ilkhom Ibodov mort en détention après avoir été torturé.Après avoir pris connaissance de son appel et des documents fournis — des photos et des films du corps de son défunt fils — et joints à sa plainte adressée aux autorités de l’Ouzbékistan, il ne fait aucun doute que Ilkhom Ibodov est précisément mort en prison après avoir été torturé.Le «Club des Cœurs Ardents» lance un appel pour soutenir ses initiatives visant à faire procéder à une nouvelle inhumation du corps de Ilkhom Ibodov et à engager des responsabilités pénales à l’encontre de toutes les personnes jugées responsables de sa mort.Mutabar Tadjibayeva, Directrice de l’Organisation internationale de défense des droits de l’homme, le «Club des Cœurs Ardents»Voici la déclaration/plainte de Khoursand Radjabova adressée aux autorités de l’Ouzbékistan :«Déclaration/plainte de Khoursand Radjabova, née en 1949, retraitée et vivant dans la ville de Boukhara, en Ouzbékistan.Au Président de la République d’Ouzbékistan, Islam Karimov,Au Premier ministre de la République d’Ouzbékistan, Chavkat Mirzaev,Au chef du Service de la sécurité nationale de la République d’Ouzbékistan, Roustam Inayatov,Au Procureur général de la République d’Ouzbékistan, Ikhtiyar Abdoullaev,Au ministre des Affaires intérieures de la République d’Ouzbékistan, Adham Ahmedbaev,Je vous écris au sujet d’un acte cruel en lien avec l’assassinat de mon fils, Ilkhom Ibodov, commis en détention et en lien avec des brimades dont sont victimes des membres de ma famille.Il s’agit d’un crime prémédité à l’encontre de mon tendre fils, un citoyen ayant exercé le métier d’entrepreneur et ayant été fidèle à sa patrie. Les personnes jugées responsables de sa mort sont : le chef du département de l’Inspection à la sécurité (IBS) de la région de Boukhara relevant de l’organe de la Sécurité nationale (SNB) de l’Ouzbékistan, Azim Younoussov, ainsi que ses complices, Bahodir, Inom, Ravchan Radjabov, Oumid et, Chokir Ourinov, chef de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD).Mes fils Ilkhom (né le 16 juin 1972) et Rahim (né le 31 août 1968), tous deux entrepreneurs de profession et soutiens économiques de notre famille élargie, ont été arrêtés le 16 août 2015. Mes deux fils ont été torturés plusieurs fois par différentes personnes, en particulier durant les interrogatoires qu’ils ont subis. On a d’abord torturé un de mes fils en présence de son frère, puis l’autre en présence de son frère… Après avoir été victimes de mauvais traitements, mes deux fils ont été contraints de signer une confession pour reconnaître des accusations fabriquées de toutes pièces par les autorités et les concernant. Les agents du service de la Sécurité nationale (SNB) les ont longtemps et sauvagement torturés, ce qui a causé la mort de mon fils llkhom. Son défunt corps nous a été remis le 13 septembre 2015.Sur le défunt corps de mon fils, il y avait de nombreuses marques de contusions et de blessures résultant de passages à tabac. Des photos de ces atrocités ont été prises par mes proches qui les ont aussi filmées. Ces photos et films vous ont été envoyés et sont joints à ma présente plainte que je vous adresse, en espérant que des mesures appropriées en lien avec des sanctions pénales seront prises à l’encontre des personnes jugées responsables du meurtre de mon fils. Cependant, et jusqu’à présent, aucune mesure n’a été prise à l’encontre de ces criminels. Après le procès de mon fils Rahim, nous avons découvert plus de renseignements liés au meurtre de mon fils Ilkhom. Et, pour dissimuler leurs crimes, les auteurs et criminels ont commencé à exercer des pressions et des menaces sur des membres de notre famille élargie.Mon fils Rahim a été menacé. On lui a dit qu’ils tueraient son frère Ilkhom et que « des membres de sa famille seraient accusés d’extrémisme religieux et emprisonnés ». En conséquence, ils ont réussi à concrétiser une partie de leurs menaces après avoir tué mon fils Ilkhom, dans un quartier pénitentiaire, et après avoir condamné mon autre fils, Rahim, à huit ans de réclusion criminelle en vertu des articles 177, 184, 189 et 243 du Code pénal de la République d’Ouzbékistan. Celui-ci est détenu à la prison de Otbazar, située dans la ville de Boukhara.On est arrivé au point que ma petite fille mineure a été emmenée auprès d’un certain Bakhtiyar Egamberdiev, à la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) où elle aussi a subi des menaces. On lui a dit qu’ils avaient des preuves que sa sœur et elle avaient écrit sur la clôture d’un jardin d’enfants: « Nous, les Syriens, allons tous vous tuer ! ». Et, ils ont ajouté : « Nous avons filmé vos actes ». Bien que ma petite fille se trouvait alors à l’école et ne sait absolument rien de toute cette affaire, ils l’ont forcée à signer une confession liée aux charges la concernant.Mes fils Rahim et Ilkhom ont été arrêtés le 16 août 2015 mais c’est seulement au bout du vingt-cinquième jour de leur détention qu’ils ont été inculpés. Quant on a emmené mon fils Ilkhom au tribunal de la ville de Boukhara, il se trouvait dans un état d’inconscience et il ne pouvait même pas bouger : deux policiers le tenaient sous les bras et l’ont ainsi introduit dans la salle du tribunal. Malgré son état d’inconscience, le tribunal de la ville de Boukhara a décidé de l’incarcérer.Après avoir assassiné mon fils Ilkhom, des personnes du personnel pénitentiaire relevant de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) et des agents du service de la Sécurité nationale (SNB) affirment maintenant que les auteurs de sa mort seraient deux récidivistes: Roustam Djoumaev et Oumid Inagamov. Jugés à plusieurs reprises, ceux-ci avaient été emmenés de la prison de Karaoul-Bazar relevant de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) et auraient avoué être les véritables responsables de la mort de mon fils Ilkhom.Mais lors du procès tenu au tribunal des affaires pénales du district de Galaossia (relevant de la région de Boukhara), quand on a demandé pourquoi et dans quel but on avait organisé le transfert de ces deux détenus de la prison de Karaoul-Bazar (située dans la ville de Boukhara) vers un autre lieu de détention situé également dans la ville de Boukhara (SIZO), le juge nous a aussitôt interrompu en nous disant : « Ne posez pas de telles questions ! ». Au tribunal, les deux accusés ont répondu qu’ils avaient violemment battu Ilkhom avec… une serviette ! Toutefois, sur le corps d’Ilkhom, il y avait beaucoup de marques de blessures, et si l’on examine attentivement les photos de son défunt corps, il se trouve que le contenu des réponses de ces deux accusés ne correspond pas à la réalité.Des gardiens de prison d’un centre pénitencier de Boukhara, qui avaient également passé à tabac mon fils Ilkhom, sont également protégés par des agents du Service de la sécurité nationale (SNB).Au cours du procès lié à l’affaire de mon fils Rahim qui a eu lieu au tribunal de la ville de Boukhara, ses avocats et, lui aussi, ont essayé de parler aux agents du Service de la sécurité nationale (SNB), mais le juge Choukhrat Toukhtaev ne les a même pas autorisés à prononcer un seul mot.Pendant la perquisition de la maison de mon fils Ilkhom, les agents du service de la Sécurité nationale (SNB) et des représentants de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) ont longtemps recherché un certain document. Apparemment, ils recherchaient un de ces documents mentionnant, plus exactement, des liens existant entre des agents du service de la Sécurité nationale (SNB) et du milieu criminel. Ces agents du service de la Sécurité nationale (SNB) redoutaient que mon fils Ilkhom ne transmette des informations compromettantes aux organes du service de la Sécurité nationale (SNB) agissant à l’échelle de la République et non à celle de la région de Boukhara.Les noms des personnes jugées responsables de la mort de mon fils Ilkhom sont les suivants:– Azim Younoussov, chef de l’Inspection du service de sécurité (IBS) de la région de Boukhara relevant du service de la Sécurité nationale (SNB) de l’Ouzbékistan– Bahodir, Inom, Ravchan Radjabov et leurs complices– Chokir Ourinov, chef de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD)– Rassoul Youldachev, inspecteur de police auprès de la procurature de la ville de Boukhara.Annexe : Ci-joint à ma plainte un CD comprenant des vidéos et des photos, documents témoignant des traumatismes et des mutilations subis par mon fils Ilkhom.Avec respect et espoir!Khoursand RADJABOVA»

Posted by Мўътабар Тожибоева Мутабар Таджибаева on Saturday, August 20, 2016

 

Le «Club des Cœurs Ardents», Organisation internationale de défense des droits de l’homme demande le soutien de la communauté internationale pour défendre la famille d’une victime de Boukhara dont le fils, Ilkhom Ibodov, a été torturé à mort en détention!

Khoursand Radjabova, une mère de famille retraitée et habitant Boukhara, demande à ce que la justice soit faite pour son défunt fils qui a été torturé à mort en détention, en septembre 2015. Elle s’est adressée à l’Organisation internationale de défense des droits de l’homme, le « Club des Cœurs Ardents » pour témoigner des actes de torture subis par ses deux fils privés de liberté.

En septembre 2015, ces actes de torture ont causé le décès de l’un de ses deux fils, Ilkhom Ibodov alors âgé de 44 ans, tandis que son autre fils, Rahim Ibodov, a été condamné, lui, à huit ans de réclusion criminelle. Les auteurs de ces crimes n’ont toujours pas été poursuivis en justice. Au contraire, ceux-ci essaient de dissimuler leurs crimes en exerçant des pressions sur la famille de Khoursand Radjabova et celle de son fils, Ilkhom Ibodov mort en détention après avoir été torturé.

Après avoir pris connaissance de son appel et des documents fournis — des photos et des films du corps de son défunt fils — et joints à sa plainte adressée aux autorités de l’Ouzbékistan, il ne fait aucun doute que Ilkhom Ibodov est précisément mort en prison après avoir été torturé.

Le «Club des Cœurs Ardents» lance un appel pour soutenir ses initiatives visant à faire procéder à une nouvelle inhumation du corps de Ilkhom Ibodov et à engager des responsabilités pénales à l’encontre de toutes les personnes jugées responsables de sa mort.

Mutabar Tadjibayeva, Directrice de l’Organisation internationale de défense des droits de l’homme, le «Club des Cœurs Ardents»

Voici la déclaration/plainte de Khoursand Radjabova adressée aux autorités de l’Ouzbékistan :

«Déclaration/plainte de Khoursand Radjabova, née en 1949, retraitée et vivant dans la ville de Boukhara, en Ouzbékistan.

Au Président de la République d’Ouzbékistan, Islam Karimov,

Au Premier ministre de la République d’Ouzbékistan, Chavkat Mirzaev,

Au chef du Service de la sécurité nationale de la République d’Ouzbékistan, Roustam Inayatov,

Au Procureur général de la République d’Ouzbékistan, Ikhtiyar Abdoullaev,

Au ministre des Affaires intérieures de la République d’Ouzbékistan, Adham Ahmedbaev,

Je vous écris au sujet d’un acte cruel en lien avec l’assassinat de mon fils, Ilkhom Ibodov, commis en détention et en lien avec des brimades dont sont victimes des membres de ma famille.

Il s’agit d’un crime prémédité à l’encontre de mon tendre fils, un citoyen ayant exercé le métier d’entrepreneur et ayant été fidèle à sa patrie. Les personnes jugées responsables de sa mort sont : le chef du département de l’Inspection à la sécurité (IBS) de la région de Boukhara relevant de l’organe de la Sécurité nationale (SNB) de l’Ouzbékistan, Azim Younoussov, ainsi que ses complices, Bahodir, Inom, Ravchan Radjabov, Oumid et, Chokir Ourinov, chef de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD).

Mes fils Ilkhom (né le 16 juin 1972) et Rahim (né le 31 août 1968), tous deux entrepreneurs de profession et soutiens économiques de notre famille élargie, ont été arrêtés le 16 août 2015. Mes deux fils ont été torturés plusieurs fois par différentes personnes, en particulier durant les interrogatoires qu’ils ont subis. On a d’abord torturé un de mes fils en présence de son frère, puis l’autre en présence de son frère… Après avoir été victimes de mauvais traitements, mes deux fils ont été contraints de signer une confession pour reconnaître des accusations fabriquées de toutes pièces par les autorités et les concernant. Les agents du service de la Sécurité nationale (SNB) les ont longtemps et sauvagement torturés, ce qui a causé la mort de mon fils llkhom. Son défunt corps nous a été remis le 13 septembre 2015.

Sur le défunt corps de mon fils, il y avait de nombreuses marques de contusions et de blessures résultant de passages à tabac. Des photos de ces atrocités ont été prises par mes proches qui les ont aussi filmées. Ces photos et films vous ont été envoyés et sont joints à ma présente plainte que je vous adresse, en espérant que des mesures appropriées en lien avec des sanctions pénales seront prises à l’encontre des personnes jugées responsables du meurtre de mon fils. Cependant, et jusqu’à présent, aucune mesure n’a été prise à l’encontre de ces criminels. Après le procès de mon fils Rahim, nous avons découvert plus de renseignements liés au meurtre de mon fils Ilkhom. Et, pour dissimuler leurs crimes, les auteurs et criminels ont commencé à exercer des pressions et des menaces sur des membres de notre famille élargie.

Mon fils Rahim a été menacé. On lui a dit qu’ils tueraient son frère Ilkhom et que « des membres de sa famille seraient accusés d’extrémisme religieux et emprisonnés ». En conséquence, ils ont réussi à concrétiser une partie de leurs menaces après avoir tué mon fils Ilkhom, dans un quartier pénitentiaire, et après avoir condamné mon autre fils, Rahim, à huit ans de réclusion criminelle en vertu des articles 177, 184, 189 et 243 du Code pénal de la République d’Ouzbékistan. Celui-ci est détenu à la prison de Otbazar, située dans la ville de Boukhara.

On est arrivé au point que ma petite fille mineure a été emmenée auprès d’un certain Bakhtiyar Egamberdiev, à la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) où elle aussi a subi des menaces. On lui a dit qu’ils avaient des preuves que sa sœur et elle avaient écrit sur la clôture d’un jardin d’enfants : « Nous, les Syriens, allons tous vous tuer ! ». Et, ils ont ajouté : « Nous avons filmé vos actes ». Bien que ma petite fille se trouvait alors à l’école et ne sait absolument rien de toute cette affaire, ils l’ont forcée à signer une confession liée aux charges la concernant.

Mes fils Rahim et Ilkhom ont été arrêtés le 16 août 2015 mais c’est seulement au bout du vingt-cinquième jour de leur détention qu’ils ont été inculpés. Quant on a emmené mon fils Ilkhom au tribunal de la ville de Boukhara, il se trouvait dans un état d’inconscience et il ne pouvait même pas bouger : deux policiers le tenaient sous les bras et l’ont ainsi introduit dans la salle du tribunal. Malgré son état d’inconscience, le tribunal de la ville de Boukhara a décidé de l’incarcérer.

Après avoir assassiné mon fils Ilkhom, des personnes du personnel pénitentiaire relevant de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) et des agents du service de la Sécurité nationale (SNB) affirment maintenant que les auteurs de sa mort seraient deux récidivistes : Roustam Djoumaev et Oumid Inagamov. Jugés à plusieurs reprises, ceux-ci avaient été emmenés de la prison de Karaoul-Bazar relevant de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) et auraient avoué être les véritables responsables de la mort de mon fils Ilkhom.

Mais lors du procès tenu au tribunal des affaires pénales du district de Galaossia (relevant de la région de Boukhara), quand on a demandé pourquoi et dans quel but on avait organisé le transfert de ces deux détenus de la prison de Karaoul-Bazar (située dans la ville de Boukhara) vers un autre lieu de détention situé également dans la ville de Boukhara (SIZO), le juge nous a aussitôt interrompu en nous disant : « Ne posez pas de telles questions ! ». Au tribunal, les deux accusés ont répondu qu’ils avaient violemment battu Ilkhom avec… une serviette ! Toutefois, sur le corps d’Ilkhom, il y avait beaucoup de marques de blessures, et si l’on examine attentivement les photos de son défunt corps, il se trouve que le contenu des réponses de ces deux accusés ne correspond pas à la réalité.

Des gardiens de prison d’un centre pénitencier de Boukhara, qui avaient également passé à tabac mon fils Ilkhom, sont également protégés par des agents du Service de la sécurité nationale (SNB).

Au cours du procès lié à l’affaire de mon fils Rahim qui a eu lieu au tribunal de la ville de Boukhara, ses avocats et, lui aussi, ont essayé de parler aux agents du Service de la sécurité nationale (SNB), mais le juge Choukhrat Toukhtaev ne les a même pas autorisés à prononcer un seul mot.

Pendant la perquisition de la maison de mon fils Ilkhom, les agents du service de la Sécurité nationale (SNB) et des représentants de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD) ont longtemps recherché un certain document. Apparemment, ils recherchaient un de ces documents mentionnant, plus exactement, des liens existant entre des agents du service de la Sécurité nationale (SNB) et du milieu criminel. Ces agents du service de la Sécurité nationale (SNB) redoutaient que mon fils Ilkhom ne transmette des informations compromettantes aux organes du service de la Sécurité nationale (SNB) agissant à l’échelle de la République et non à celle de la région de Boukhara.

Les noms des personnes jugées responsables de la mort de mon fils Ilkhom sont les suivants:

Azim Younoussov, chef de l’Inspection du service de sécurité (IBS) de la région de Boukhara relevant du service de la Sécurité nationale (SNB) de l’Ouzbékistan

Bahodir, Inom, Ravchan Radjabov et leurs complices

Chokir Ourinov, chef de la Direction de la police de la région de Boukhara (UVD)

Rassoul Youldachev, inspecteur de police auprès de la procurature de la ville de Boukhara.

Annexe : Ci-joint à ma plainte un CD comprenant des vidéos et des photos, documents témoignant des traumatismes et des mutilations subis par mon fils Ilkhom.

Avec respect et espoir!

Khoursand RADJABOVA»

 

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