« Une fois de plus, ils ont violé leurs propres lois en me laissant sortir d’Ouzbékistan! » Mutabar Tadjibayeva a le rire facile quand elle évoque la volte-face des autorités ouzbekes. Il y a encore quelques mois, considérée comme une « ennemie du peuple », elle se mourrait au fond d’une prison de Tachkent. Là voilà autorisée à voyager et à témoigner en Europe, en particulier à Genève où elle a reçu, le 20 novembre, le prestigieux prix Martin-Ennals, sorte de Nobel des droits de l’homme.
Le prix Martin-Ennals a été remis à une opposante ouzbèke.