août 2018 ойлик архив

En amont de la visite du président de l’Ouzbékistan en France, les Européens doivent appeler les autorités du pays à enquêter sur les disparitions forcées

FIDH et son organisation membre « Club des Coers Ardents »

Communiqué de presse conjoint

© AFP Images

Paris, le 30 août 2018. En cette Journée internationale des victimes de disparition forcée, la FIDH et son organisation membre «Club des Cœurs Ardents», ainsi que le Conseil de coordination de la société civile «Ouzbékistan alternatif», appellent la communauté internationale à exiger des autorités ouzbèkes qu’elles procèdent à des enquêtes complètes, objectives et transparentes sur les cas de disparitions forcées survenus dans le pays.

Alors qu’approche la date de la visite du président de l’Ouzbékistan en France — ce sera le premier pays de l’UE dans lequel Shavkat Mirziyoyev  se rendra, depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans — nos organisations appellent les autorités françaises à accorder une attention particulière, lors de leurs discussions avec les plus hauts représentants de ce pays, à la question des disparitions forcées.

JOINT STATEMENT: 127 Rights groups call for immediate release of Nabeel Rajab after UN group calls his detention arbitrary and discriminatory

Paris-Geneva-Manama, 29 August 2018 – For the second time since 2013, the United Nations (UN) Working Group on Arbitrary Detention (WGAD) has issued an Opinion regarding the legality of the detention of Mr. Nabeel Rajab under international human rights law. In its second opinion, the WGAD held that the detention was not only arbitrary but also discriminatory. The 127 signatory human rights groups welcome this landmark opinion, made public on 13 August 2018, recognising the role played by human rights defenders in society and the need to protect them. We call upon the Bahraini Government to immediately release Nabeel Rajab in accordance with this latest request.

L’histoire de Mutabar Tadjibayeva. Elle une recidiviste? № 4 (2016 – 2018)

VIOLATION DES DROITS D’EXPRESSION

Tadjibayeva s’est retrouvée sous la pression de méchanceté et de harcèlement pour sa position de principe démocratique et humaniste, notamment pour ses protestations publiques contre le groupe criminel qui appelle au Djihad international, au renversement violent et armé du pouvoir officiel en Ouzbékistan, ainsi que contre les corrompus et les blanchisseurs d’argent. Elle est menacée sans cesse par ces personnes.   

L’histoire de Mutabar Tadjibayeva. Elle une recidiviste? № 3 (2011 – 2015)

L’HISTOIRE DE MUTABAR TADJIBAYEVA

En août 2011, Mutabar Tadjibayeva a été récompensée par le titre de «La femme influente en Asie Centrale».

L’histoire de Mutabar Tadjibayeva. Elle une recidiviste? № 2 (2008 – 2011)

L’HISTOIRE DE MUTABAR TADJIBAYEVA

PRIX MARTIN ENNALS

Le 15 mai 2008, alors que M. Tadjibayeva était encore en prison, la fondation Martin Ennals a annoncé qu’elle allait recevoir le prix Martin Ennals «pour la contribution considérable dans le développement de la défense des droits de l’Homme, pour avoir fait preuve de fermeté dans des situations extrêmes et pour le courage dans sa lutte contre la violation des droits de l’Homme dans son pays».

L’histoire de Mutabar Tadjibayeva. Elle une recidiviste? № 1 (2000 – 2006)

L’HISTOIRE DE MUTABAR TADJIBAYEVA

Mutabar Tadjibayeva est une journaliste indépendante, écrivaine, militante des droits de l’homme, fondatrice et responsable de l’Association Internationale des Droits de l’homme «Club des Cœurs Ardents».

Elle est auteure du roman-chronique «La Prisonnière de l’Île de la Torture» qui a pour sujet la violence des tortures en Ouzbékistan, ainsi que des brochures «Monument» et «Soyons vigilants!» Son récit policier «Femme justicière à la tête d’or» a été confisqué lors de l’arrestation de Mutabar Tadjibayeva et détruit comme preuve.